Golden Globes de la meilleure série télévisée dramatique, Mr Robot est une pépite américaine créée par Sam Esmail et diffusée depuis 2015. Une intrigue politico-cynique à suivre de très près pour son antihéros, parfaitement fou, bercé de paranoïa et d’illusion, interprété par Rami Malek.
L’histoire est celle d’Elliot Alderson, un jeune New-Yorkais antisocial. Ingénieur en sécurité informatique pour Allsafe Security le jour et cyber-justicier sous morphine la nuit. Il rencontre alors un mystérieux anarchiste connu sous le nom de « Mr Robot ». Plus tard, ce dernier l’invite à rejoindre son groupe de hackers, la Fsociety. En outre, son but est de détruire les plus grandes infrastructures. Banques et entreprises du monde pour rétablir l’équilibre de la société en redistribuant les richesses.
L’intrigue palpitante de Mr Robot
L’ambiance de la série est posée dès la première scène de l’épisode pilote. Elliot interpelle le fondateur d’une grande chaîne de cafés et l’aborde de manière peu conventionnelle. En effet, il commence par décrire son parcours dans les détails. Puis l’accuse d’avoir créer un réseau de partage de photos pédo-pornographiques. Soulignant également qu’il ne se laissera pas corrompre par une somme d’argent contre son silence. Enfin, il repars comme il est arrivé pour laisser la police intervenir. Elliot Alderson, plus qu’un antihéros comme on a désormais l’habitude d’en voir au petit écran, nous donne envie de le suivre.
Par conséquent, Mr Robot mène une intrigue captivante et riche en rebondissements. Une utopie d’une dissolution du système financier pour conduire à une révolution sans précédent : effacement des dettes, suprématie renversée… Pour les puissants, un sujet qui dérange. Finalement, le cynisme politique de la série a une forte résonance et nous prend aux tripes : « Est-ce que tout est vraiment réel ? Un monde construit sur du faux. Des émotions synthétiques sous forme de médicaments, des guerres psychologiques sous forme de publicités. Des produits chimiques qui bousillent le cerveau sous forme de nourriture. Des séminaires de lavage de cerveau sous forme de médias. des bulles contrôlées et isolées sous forme de réseaux sociaux. »
La note de la rédac’ : un très bon plan à suivre !
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